Faure Gnassingbé prête serment dans un Togo en mutation

Sous les dorures du protocole et le regard attentif des plus hautes autorités du pays, une page nouvelle de l’histoire togolaise s’est ouverte. Une cérémonie solennelle, riche de symboles, marque l’entrée du Togo dans un tournant politique majeur.
L’événement, d’une portée historique, a réuni un parterre prestigieux de personnalités, parmi lesquelles figuraient sénateurs, députés, membres du gouvernement, représentants du corps diplomatique ainsi que diverses autorités locales et traditionnelles.
« Devant Dieu et devant le peuple togolais », Faure Gnassingbé a juré de remplir les missions qui lui sont confiées, en respectant scrupuleusement la Constitution. À la suite de ce serment, le président de la Cour constitutionnelle, Djobo-Babakane Coulibaley, a pris la parole pour renvoyer le nouveau Président du Conseil à l’exercice de ses fonctions, conformément aux prescriptions du protocole républicain.
La cérémonie consacre un changement profond dans l’architecture politique du pays, marquant le passage du régime présidentiel à une gouvernance de type parlementaire. Dans ce nouveau système, c’est le gouvernement, sous l’autorité du Président du Conseil, qui détiendra désormais l’essentiel du pouvoir exécutif.
La prochaine phase de cette transition institutionnelle s’annonce tout aussi cruciale : l’élection du Président de la République, prévue dans l’après-midi, au cours d’un congrès parlementaire. Ce scrutin s’inscrira comme une étape déterminante pour orienter la trajectoire politique du pays dans ce nouveau contexte.
Avec cette évolution, le Togo entre résolument dans une ère inédite, nourrissant de nombreuses attentes en matière de consolidation démocratique et de gouvernance réformée sous la conduite de Faure Gnassingbé.