Mpox au Togo : les mesures gouvernementales en réponse à la menace

0
30

La confirmation d’un cas de Mpox à Lomé rappelle l’importance d’une vigilance constante face aux menaces épidémiques. Bien que peu connue du grand public, cette maladie virale mobilise aujourd’hui les autorités sanitaires togolaises, soucieuses de prévenir toute propagation.

Le ministère de la Santé a annoncé la détection d’un cas de Mpox dans le district sanitaire du Golfe, à Lomé. La patiente, âgée de 22 ans, a été admise dans une unité spécialisée pour recevoir un traitement approprié. Cette première contamination relance les préoccupations autour d’un virus encore méconnu du grand nombre.

Le Mpox, également appelé variole simienne, est une infection virale transmissible aussi bien de l’animal à l’homme que d’une personne à une autre. Le contact étroit avec des lésions, des sécrétions respiratoires ou des objets contaminés constitue les principales voies de transmission. Les rapports sexuels peuvent également favoriser la circulation du virus.

Les premiers symptômes incluent fièvre, douleurs musculaires et enflure des ganglions, suivis de l’apparition de lésions cutanées caractéristiques. Bien que souvent bénigne, l’infection peut dans certains cas évoluer vers une forme grave.

En réponse, les autorités ont activé un plan de riposte incluant un renforcement de la surveillance épidémiologique, la mobilisation des équipes de prise en charge, ainsi qu’une campagne de sensibilisation sur les gestes préventifs.

« La variole simienne peut être guérie si elle est détectée et traitée à temps », rappelle le ministère, appelant à la vigilance sans sombrer dans l’inquiétude.

Les recommandations sont claires : se laver les mains régulièrement, porter un masque en cas de symptômes respiratoires et éviter tout contact avec les personnes malades. Le gouvernement en appelle à une responsabilité collective, condition essentielle pour contenir efficacement le virus.

Laisser une réponse