Drame au 4e lac : deux frères retrouvés morts

Le quartier Akodesséwa Kpota Anfamé, dans la capitale togolaise, est plongé dans l’effroi. La disparition inquiétante de deux jeunes frères, survenue le mercredi 25 juin, s’est soldée par une découverte tragique deux jours plus tard. Leurs corps sans vie ont été repêchés dans les eaux du 4e lac, en état de décomposition avancée, ravivant l’inquiétude des riverains face à la sécurité précaire du secteur.
Disparition inquiétante et découverte tragique
Partis de chez eux pour assister à une fête, les deux frères n’avaient plus donné signe de vie depuis mercredi. L’angoisse de leurs proches s’est transformée en désespoir ce vendredi matin, lorsqu’ils ont été retrouvés morts, flottant dans le 4e lac. Cette issue tragique a bouleversé tout le quartier, d’autant plus que les corps portaient déjà les stigmates d’une longue immersion.
Une enquête ouverte, de nombreuses zones d’ombre
À ce stade, les circonstances exactes de leur mort demeurent incertaines. S’agit-il d’une noyade accidentelle ou d’un acte criminel ? Les autorités compétentes aurait ouvert une enquête pour déterminer les responsabilités et élucider les circonstances de ce drame. La vérité — toute la vérité — reste attendue par les familles endeuillées et une population choquée.
Un appel pressant à la sécurisation du 4e lac
Ce drame remet crûment en lumière l’insécurité persistante autour du 4e lac, un espace mal entretenu, dépourvu d’éclairage public et régulièrement signalé comme dangereux. Il est urgent que les autorités municipales prennent des mesures concrètes : installation d’un éclairage adéquat, balisage sécurisé des abords, patrouilles régulières. Il en va de la sécurité des citoyens, notamment des plus jeunes, exposés à des dangers silencieux.
Un lieu qui inspire désormais la peur
Longtemps considéré comme un simple espace de rétention d’eau, le 4e lac s’est transformé en zone d’angoisse pour les habitants des environs. La peur de s’en approcher s’est intensifiée au fil des années, au rythme des drames à répétition. Aujourd’hui, ce lieu tristement symbolique appelle à une prise de conscience collective et à une action municipale urgente.