Le Royaume-Uni frappe fort. Plus de 1 600 Ghanéens se voient interdits de voyage pour 10 ans. La raison ? Une fraude massive lors des demandes de visa de 2024. Des documents falsifiés et des déclarations mensongères ont été découverts.

Cette décision concerne 4 % de tous les demandeurs ghanéens. Elle traduit une hausse inquiétante des fraudes, selon les autorités britanniques. « La fraude ne vaut jamais le risque », avertit le haut-commissaire britannique au Ghana, le Dr Christian Rogg. Il appelle à utiliser uniquement les voies officielles.

La sanction s’inscrit dans un effort international. Le Royaume-Uni, l’Australie et le Canada ont lancé une campagne de sensibilisation d’une semaine. Le message : méfiez-vous des agents malhonnêtes qui promettent des « approbations garanties » ou des documents falsifiés. Ces arnaques entraînent souvent pertes financières et voyages compromis.

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Le problème n’est pas nouveau. En mai, le Ghana avait fermé temporairement son ambassade à Washington, D.C., après avoir découvert un système de fraude. Un employé informatique avait créé un lien non autorisé sur le site de l’ambassade, collectant des paiements sur un compte privé. Le ministre des Affaires étrangères, Samuel Okudzeto Ablakwa, avait parlé de rupture de confiance et renforcé la surveillance.

Les analystes rappellent que les risques de fraude persistent pour les Ghanéens voyageant à l’étranger. La seule protection : suivre les procédures officielles et éviter les raccourcis.

La leçon est claire : les fraudes aux visas coûtent cher. Respecter les règles reste la seule voie sûre pour voyager à l’international.