Drame à Djarkpanga : la police promet justice et vérité

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 Le 13 mai 2025, le village de Gnesimdè, dans la préfecture de Mo, a été le théâtre d’un crime d’une rare brutalité. Deux membres présumés des forces de l’ordre sont soupçonnés d’y être directement impliqués. Ce drame, qui heurte profondément les consciences, soulève une indignation légitime, d’autant plus qu’il touche le cœur même de l’institution chargée de la protection des citoyens.

Face à ce choc, la Police nationale n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué solennel publié le vendredi 16 mai 2025, le directeur général de la police, le commissaire divisionnaire Akatao Babarime, a tenu à exprimer sa vive émotion, sa solidarité envers la famille endeuillée, et sa détermination à voir la lumière faite sur cette affaire.

« La Police nationale exprime sa profonde préoccupation concernant cet incident tragique et présente ses condoléances les plus sincères à la famille et aux proches de la victime. Elle coopère déjà pleinement avec les autorités judiciaires pour la manifestation de la vérité », a écrit le commissaire divisionnaire, Akatao Babarime.

Le ton est grave, mais porteur d’une volonté claire : celle de ne laisser aucune place à l’impunité. En moins de 48 heures, les deux suspects ont été localisés et interpellés à Lomé grâce à la célérité des équipes d’enquête. Ce geste fort vient rappeler que nul n’est au-dessus de la loi, même parmi les forces de sécurité.

Au-delà de l’émotion, c’est l’image de la police républicaine qui est en jeu. L’institution se veut irréprochable et tient à réaffirmer ses valeurs de justice, d’intégrité et de transparence.

« La police nationale salue le calme et la retenue qui ont prévalus depuis la survenance du drame, et réitère son engagement indéfectible à protéger les populations et leurs biens dans un esprit de professionnalisme et d’intégrité », a-t-il conclu.

Dans cette épreuve, la retenue exemplaire de la population est saluée. Elle témoigne d’un attachement collectif à la paix, au dialogue et à la justice.

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