
Le 20 janvier 2025, la Cour constitutionnelle du Togo a annoncé la liste définitive des candidats retenus pour les élections sénatoriales prévues le 15 février prochain. Selon l’article 177 du Code électoral, 89 candidatures ont été validées, dont 78 proviennent de partis politiques, tandis que 11 sont des candidatures indépendantes. Cette publication fait suite à une analyse approfondie des dossiers soumis par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), au terme d’une séance à huis clos.
Parmi les décisions marquantes, il convient de souligner la réintégration de M. Azianfon Ayaovi, représentant du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) pour la circonscription de Yoto. Initialement Jsujet à des contestations, son dossier a été validé après un examen minutieux, illustrant ainsi la volonté de la Cour constitutionnelle de garantir un processus électoral transparent et impartial.
Ces élections sénatoriales sont cruciales, puisqu’elles permettront de désigner 41 sénateurs sur les 61 que compte la Chambre haute du Parlement togolais. Les 20 autres sénateurs seront nommés directement par le président de la République. Le Sénat, en tant qu’institution fondamentale du système législatif du Togo, exerce un rôle primordial dans la législation, le contrôle de l’action de l’exécutif et la représentation des collectivités territoriales, contribuant ainsi à renforcer la stabilité et la démocratie du pays.
En vertu de l’article 72 de la Constitution, la Cour constitutionnelle rappelle sa responsabilité de veiller au bon déroulement du processus électoral. Cette élection, marquée par la diversité des candidats issus de différents partis et de la société civile, s’annonce comme un véritable test démocratique, illustrant la richesse des aspirations et des attentes du peuple togolais.
Ainsi, ces élections sénatoriales représentent non seulement une étape décisive dans la consolidation des institutions démocratiques du Togo, mais aussi un moment clé pour affirmer l’engagement du pays envers la pluralité et la transparence politique.