L’ANC face à une hémorragie politique : vers un déclin inévitable ?

L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) traverse une période délicate. La récente démission de Gbodzo Afiwa Enyonam, maire d’Agoè-Nyivé 5, vient allonger la liste des départs qui fragilisent progressivement le parti. Officiellement, elle invoque la lourdeur des charges politiques et partisanes, mais son départ s’inscrit dans un contexte marqué par l’érosion continue des cadres influents de l’ANC.
Ces derniers temps, des figures comme Joseph Gomado, maire du Golfe 1, et Robert Olympio, désormais sénateur, ont quitté le navire. D’autres, tels que Kenou Dzidzokou et Zokevo Kokou Obakou, ont été exclus pour « faute grave », révélant les tensions internes qui minent la formation politique.
Cette saignée soulève une question cruciale. L’ANC est-elle en perte de vitesse, incapable de retenir ses figures clés ? Ou assiste-t-on à un assainissement interne destiné à redéfinir une ligne politique plus cohérente ? Une chose est sûre, cette hémorragie menace la stabilité et l’influence du parti sur la scène politique togolaise.