Le Grand Lomé dispose désormais d’un commissariat pour les gares routières

Le 26 mars 2025 restera une date marquante dans l’histoire des infrastructures sécuritaires du Togo. La gare routière d’Agbalépédogan a été le théâtre d’un événement majeur : l’inauguration du Commissariat spécial des gares routières du Grand Lomé. Cette initiative, qui vise à renforcer la sécurité et l’ordre dans ces espaces de transit névralgiques, a rassemblé un aréopage de personnalités influentes, parmi lesquelles le ministre de la Sécurité, des représentants des ministères des Transports et des Finances, ainsi que des hauts responsables de la police et de la protection civile.

La Photo du ministère de sécurité et de la protection civile, Calixte Batossie Madjoulba inaugurant le nouveau commissariat.

« J’ai eu l’honneur d’inaugurer le Commissariat Spécial de Police des Gares Routières du Grand Lomé (CSP GR GL), en présence d’éminentes personnalités, dont le ministre délégué ainsi que des représentants des ministères clés (Administration territoriale, Armées, Économie et Finances, Transports…), collectivités territoriales, responsables des forces de sécurité et acteurs majeurs du transport », a annoncé Calixte Batossie Madjoulba, ministre de la Sécurité et de la Protection sociale, sur sa page Facebook.

L’objectif principal de ce nouveau commissariat est de répondre aux nombreux défis sécuritaires qui entravent le bon fonctionnement des gares routières. Il s’agit notamment de lutter contre la criminalité, le trafic illicite et la prolifération désordonnée des points de départ et d’arrivée des véhicules de transport en commun. En instaurant une surveillance renforcée et en multipliant les patrouilles, les autorités entendent créer un environnement plus structuré, tant pour les voyageurs que pour les professionnels du secteur.

« Cette initiative répond à une réalité préoccupante : certaines de nos gares routières sont devenues le théâtre d’anarchie et de multiples infractions – trafics illicites, insécurité, encombrements, nuisances sonores et non-respect des règles de circulation. Face à ces défis, une réponse globale et structurée s’imposait », a-t-il ajouté.

Inscrite dans une démarche plus large de modernisation des infrastructures sécuritaires du pays, cette action traduit la volonté des autorités d’instaurer une mobilité urbaine plus fluide et un climat de confiance accru dans le domaine des transports. Accueillie avec enthousiasme par la population, elle constitue une avancée significative vers une gestion plus efficace et harmonieuse des flux de passagers dans la capitale togolaise.