Lomé, capitale de paix en Afrique

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Dans un contexte géopolitique marqué par les tensions persistantes entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, Lomé, la capitale togolaise, a servi de cadre, le samedi 17 mai 2025, à une rencontre diplomatique d’envergure. Cette réunion, baptisée « réunion avec le panel des facilitateurs », a été conduite par le président du Conseil, Faure Gnassingbé, qui agit également en qualité de médiateur mandaté par l’Union Africaine. Autour de lui, des co-facilitateurs de renom et divers acteurs impliqués dans le processus de paix se sont réunis pour initier un dialogue constructif.

Cette initiative s’inscrit dans un processus global de recherche de solutions durables à la crise dans l’Est de la RDC. Elle vise à instaurer une paix pérenne et à encourager un climat de coopération apaisée entre Kinshasa et Kigali, deux voisins aux relations souvent tumultueuses. L’objectif affiché est de replacer le dialogue au cœur des dynamiques régionales, dans un esprit de bon voisinage et de stabilité partagée.

Le panel des facilitateurs réunis autour du chef de l’État togolais comprenait d’éminentes figures du continent : Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigéria, Uhuru Kenyatta, ex-président du Kenya, Mokgweetsi Masisi, ancien chef d’État du Botswana, Catherine Samba-Panza, ex-présidente de la Centrafrique, ainsi que Sahle-Work Zewde, ancienne présidente de l’Éthiopie. Tous se sont mobilisés pour œuvrer à l’harmonisation des approches africaines en matière de médiation.

« Les discussions ont permis à leurs excellences d’harmoniser leurs vues sur la base du principe de fusion des processus de Nairobi et de Luanda et d’une approche unifiée des initiatives africaines. Cela a été l’occasion pour le médiateur de faire part au panel de la contribution attendue des facilitateurs dans le cadre de la médiation de l’UA », a précisé le communiqué de la présidence Togolaise.

À l’issue de ces échanges, un consensus s’est dégagé sur la nécessité de mieux coordonner les actions entre le médiateur de l’Union Africaine et les facilitateurs, dans un cadre cohérent et intégré. L’accent a été mis sur l’importance d’une synergie accrue avec les organisations régionales, telles que la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), ainsi qu’avec des partenaires internationaux engagés dans la résolution du conflit, notamment le Qatar et les États-Unis d’Amérique.

Enfin, le médiateur et les facilitateurs ont salué les gestes d’ouverture récemment manifestés par les parties impliquées dans la crise. Ces signaux positifs témoignent d’un engagement renouvelé en faveur d’une résolution pacifique du différend par la voie diplomatique.

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