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Prétendu viol de Grâce Koumayi : la gendarmerie donne sa version

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Depuis plusieurs semaines, le nom de Grâce Bikonibidjaté Koumayi alimente les réseaux sociaux. Des rumeurs de viol et de mauvais traitements en détention se sont multipliées, provoquant une vague d’indignation et de spéculations. Ce vendredi, la Gendarmerie nationale togolaise a choisi de sortir du silence.

Dans un communiqué officiel, l’institution affirme que la jeune femme n’a jamais signalé d’agression sexuelle ni de traitement dégradant au cours de ses détentions successives. « Depuis son inculpation jusqu’à sa présentation au parquet, et ce en présence de ses avocats, elle n’avait fait cas d’aucune agression sexuelle », précise la note publiée le 21 novembre.

Rappel des faits : Grâce Koumayi a été arrêtée le 3 octobre 2025 pour diffusion de contenus audiovisuels « attentatoires à la sécurité intérieure de l’État ». Selon la Gendarmerie, ces vidéos incitaient à la haine et à la violence contre des responsables publics. Une première arrestation avait eu lieu le 6 juin 2025, après sa participation à une manifestation non autorisée. Relâchée quatre jours plus tard après un rappel à la loi, elle aurait poursuivi ses activités jugées « subversives ».

La Gendarmerie souligne qu’une délégation de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) s’est rendue sur place pendant la garde à vue et s’est déclarée satisfaite des conditions de détention.

L’institution dénonce fermement les « manipulations sur les réseaux sociaux » et rappelle son attachement au respect des droits humains et des procédures légales. « Le Togo demeure un État de droit où les autorités judiciaires poursuivent le traitement de ce dossier en toute sérénité », conclut le communiqué.

L’affaire reste sous le regard attentif de l’opinion publique. Défenseurs des droits humains, internautes et autorités continuent de suivre l’évolution du dossier avec vigilance.