Pya Hodo, une célébration du patrimoine culturel de Kozah

Le lundi 10 mars 2025, la préfecture de la Kozah a été le théâtre d’un événement d’une profonde signification culturelle : la danse rituelle des chasseurs Pya Hodo, cérémonie à laquelle a pris part le Président de la République, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé.

Cette manifestation emblématique marque solennellement l’ouverture officielle de la saison de chasse, qui s’étend sur environ un mois, et symbolise également la clôture des rites funéraires en pays kabyè. Véritable témoignage d’un héritage ancestral préservé, cette célébration met en exergue le courage, l’endurance et l’habileté des chasseurs issus des divers cantons de la région. Munis d’armes traditionnelles et arborant fièrement les fruits de leur quête, ces derniers ont exécuté des danses et entonné des chants exaltant leur bravoure et leur savoir-faire. À travers ces prestations, ils ont exprimé leur gratitude à Dieu ainsi qu’aux mânes des ancêtres, invoquant leur bienveillance pour assurer l’abondance des récoltes et la prospérité de la communauté.

Cette rencontre fut également l’occasion, pour les chasseurs et les danseurs, de réaffirmer leur attachement indéfectible aux valeurs culturelles et aux traditions qui fondent leur identité. La présence du Chef de l’État à cette cérémonie a été chaleureusement saluée, les participants lui témoignant leur reconnaissance pour sa politique axée sur la préservation de la paix et de la sécurité, ainsi que pour son engagement constant en faveur de la promotion du patrimoine culturel national.

Dans cette même dynamique, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie coutumière, le Colonel Hodabalo Awaté, s’est exprimé au nom du Président de la République. Il a tenu à féliciter les danseurs et les chasseurs pour la qualité et la richesse de leurs prestations, qui illustrent avec éloquence leur profond attachement aux traditions et à l’héritage culturel togolais.

Il convient de rappeler que la chasse traditionnelle dans la Kozah s’inscrit dans un cycle naturel, intervenant durant la période d’accalmie entre la fin des récoltes et l’arrivée de la saison des pluies, renforçant ainsi l’harmonie entre les activités humaines et le rythme des saisons.