
Moïse Katumbi, figure politique influente en République démocratique du Congo, dénonce avec force l’ascension fulgurante de certains dirigeants, passés de la pauvreté à une richesse ostentatoire dès leur entrée en politique.
« Hors de la politique, ils sont très pauvres. Dès qu’ils entrent en politique, ils deviennent les hommes les plus riches, se promenant avec des jets privés, et ils partent quémander de l’aide à travers le monde », a-t-il déclaré avec fermeté.
Ce constat, largement partagé par la population, met en lumière un décalage grandissant entre les élites et les citoyens ordinaires. Tandis que la majorité des Congolais peine à subvenir à ses besoins, certains responsables politiques mènent un train de vie luxueux, sans qu’aucune explication ne soit apportée quant à l’origine de leur fortune.
Fidèle à sa posture critique, Moïse Katumbi plaide pour davantage de transparence et d’intégrité dans la gestion des affaires publiques. Cette interpellation ravive le débat sur la nécessité d’une réforme en profondeur des institutions afin d’éradiquer la corruption et les détournements de fonds.
Sur les réseaux sociaux, l’indignation est palpable. Reste à savoir si ces dénonciations provoqueront un sursaut politique ou si elles se heurteront, comme tant d’autres avant elles, à l’inertie du système.