Togo : L’organisation d’un Bac blanc, une initiative saluée par les acteurs de l’éducation

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L’annonce de l’organisation d’un examen blanc pour les candidats au Baccalauréat par le Ministre des Enseignements Primaire et Secondaire, Komla Dodzi Kokoroko, suscite une vague d’appréciations au sein de la communauté éducative togolaise. Cette initiative, qui se déroulera du 24 au 27 mars avec une correction immédiate, est perçue comme une avancée majeure dans la préparation des élèves et l’amélioration du système éducatif.

Selon plusieurs enseignants et experts pédagogiques, cette décision s’inscrit parfaitement dans la dynamique de réforme curriculaire en cours au Togo.

« Un examen blanc permet aux élèves de mieux appréhender la pression de l’examen final et d’identifier leurs faiblesses. C’est une excellente opportunité d’autoévaluation », affirme un enseignant au micro de Lomé Express.

De nombreux élèves eux-mêmes accueillent cette initiative avec enthousiasme. « C’est une belle occasion de tester nos capacités avant l’épreuve réelle. Nous pourrons ainsi nous améliorer et mieux nous préparer », témoigne Sandra Komivi, élève en terminale au lycée d’atakpamé.

L’approche de correction immédiate est aussi un point fort de cette mesure, car elle permettra aux élèves de comprendre rapidement leurs erreurs et de travailler efficacement sur leurs lacunes. « Ce dispositif renforce la pédagogie en permettant une interaction directe entre les enseignants et les apprenants sur les difficultés rencontrées lors de l’examen », explique M. Dosseh, pédagogue et consultant en éducation.

Outre l’accompagnement des élèves, ce Bac blanc constitue également un outil précieux pour les enseignants qui seront amenés à corriger les copies officielles. « Cette expérience leur permettra de se familiariser davantage avec les critères d’évaluation et d’affiner leurs techniques de correction », note un inspecteur.

Il faut noter que cette initiative du Ministère des Enseignements Primaire et Secondaire marque un pas significatif vers une meilleure préparation des élèves et une optimisation du système éducatif togolais. Elle s’impose comme un dispositif stratégique permettant d’assurer un taux de réussite plus élevé au Baccalauréat et de renforcer les compétences académiques des étudiants.

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