« Unité africaine » : la clé pour une gouvernance mondiale forte selon Robert Dussey

Dans son article, le Professeur Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères du Togo, met en lumière l’importance vitale de l’unité africaine pour faire face aux défis contemporains. Il souligne que « c’est seulement en étant unie que l’Afrique peut véritablement prendre part à la gouvernance mondiale ». Cette assertion souligne l’importance de la solidarité et de la coopération entre les nations africaines pour renforcer leur influence à l’échelle mondiale. Selon lui, le panafricanisme, en tant que mouvement d’émancipation, se renforce aujourd’hui avec l’idée d’une Afrique « qui parle d’une seule voix et agissant en conséquence dans un esprit d’unité », une force qui permettrait de déjouer les pièges de la subordination.

Le professeur Dussey réaffirme également que le panafricanisme doit se renouveler en réponse aux défis actuels. « Le panafricanisme se renouvelle en phase avec la vitalité nouvelle de notre époque », souligne-t-il, insistant sur le fait que cette réactualisation permet à l’Afrique de se réinventer pour l’action. Il précise que l’objectif est de « porter les grandes causes de l’Afrique sur la scène internationale dans un ordre rapproché », permettant ainsi au continent d’être perçu comme un acteur fort et unifié. Ce renouvellement est essentiel pour que l’Afrique soit respectée et représentée dans la gouvernance mondiale, tout en affirmant ses droits et ses intérêts.

Ainsi, le Congrès panafricain de Lomé, selon le ministre, représente une occasion historique pour réaffirmer la solidarité entre les peuples africains et leur diaspora, et pour « assurer la continuité historique du mouvement ». Il insiste sur le fait que seule une Afrique unie pourra surmonter les obstacles du néocolonialisme et de la mondialisation prédatrice, et ainsi participer activement à la construction d’un monde plus juste.