Selon Sandra Johnson, les gens ignorent la grandeur dissimulée par le nom « Gnassingbé Eyadema »

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Le 6 février 2025, une nouvelle vague d’hommages s’élève à la mémoire du Général Gnassingbé Eyadéma, un homme d’État hors du commun, dont l’engagement indéfectible a permis de restaurer la paix et d’impulser le développement dans la région ouest-africaine. Un hommage que le Togo n’a de cesse de rendre à ce bâtisseur, dont la vision a marqué l’histoire du pays et de tout un continent.

Le gouvernement togolais, fidèle à sa tradition de reconnaissance, a multiplié les initiatives pour célébrer l’héritage du Général Eyadéma. Ces manifestations ont permis de souligner son rôle de pacificateur et de visionnaire, tout en mettant en exergue les jalons qu’il a posés pour la stabilité et la prospérité de la nation togolaise.

Dans le cadre de ces commémorations, une question essentielle a été posée : comment transmettre cet héritage aux jeunes générations, souvent ignorantes des faits marquants qui ont façonné leur pays ? C’est ce défi qu’a relevé Dr Sandra Ablamba Johnson lors d’un colloque, soulignant l’importance capitale de remettre en lumière une histoire trop souvent éclipsée. Selon elle, le nom de Gnassingbé Eyadéma reste pour beaucoup un simple mot, sans qu’ils n’en perçoivent toute la grandeur.

Ce colloque a offert une plateforme pour évoquer un héritage trop souvent négligé, afin de redonner à l’histoire du Togo la place qu’elle mérite. Dr Sandra Johnson a insisté sur la nécessité de combler un vide historique, d’établir des passerelles intergénérationnelles permettant de rendre justice aux sacrifices du passé. « Ces échanges ont permis de rétablir certaines vérités oubliées, et d’ouvrir les yeux des Togolais sur l’importance de l’œuvre du Général Eyadéma, pour le Togo et au-delà de ses frontières », a-t-elle expliqué.

Au-delà d’une simple commémoration, ce moment fut un véritable acte de transmission de mémoire entre les générations, où les défis et réussites du Togo sous le leadership de Gnassingbé Eyadéma ont été évoqués. La historienne a fait remarquer que l’histoire d’une nation ne se limite pas à un enchaînement de dates et de personnalités : elle réside avant tout dans l’impact tangible des actions de ces hommes sur la vie quotidienne des citoyens.

En conclusion, Dr Johnson a réaffirmé que le devoir de préserver et de partager cet héritage incombe à tous, particulièrement aux jeunes. Elle a insisté sur l’importance de transmettre cette mémoire collective afin qu’elle puisse éclairer les choix futurs et forger une identité nationale commune. « L’héritage du Général Eyadéma, loin d’être une simple nostalgie, est un trésor à préserver et un récit à transmettre avec fierté », a-t-elle déclaré en rendant un ultime hommage à celui que le peuple togolais appelle affectueusement « Papa Eyadéma ».

Ce colloque n’a pas seulement été une occasion de rendre hommage au passé, mais aussi un appel vibrant à la préservation de la mémoire nationale, essentielle pour les générations à venir. Il a souligné l’importance de se rappeler les hommes et événements qui ont permis au Togo d’atteindre les bases de son développement actuel.

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