Ve République : A quoi peut-on s’attendre dans les prochains mois ?

L’avenir politique du Togo suscite de nombreuses interrogations alors que tous les regards sont désormais fixés sur la Cour constitutionnelle, qui doit proclamer les résultats définitifs des récentes élections sénatoriales. Suite à cette étape cruciale, le président de la République nommera le tiers des sénateurs, conformément aux dispositions de la nouvelle constitution.
Mise en place du nouveau sénat
Une fois ces nominations effectuées, les sénateurs entreront en fonction, marquant ainsi le début de la première session ordinaire prévue pour le premier jeudi du mois d’avril. C’est au cours de cette session que se dérouleront les élections pour désigner le président de la République. Cette élection sera suivie de la nomination du président du Conseil par le parti majoritaire à l’Assemblée nationale, le parti UNIR de Faure Gnassingbé.
Validation et installation des institutions
Le choix du président du Conseil sera ratifié par la Cour constitutionnelle, mettant en place l’exécutif au complet. « Puis les autres institutions d’ordre judiciaire et administratif qui sont prévues seront également installées avant la fin de la transition prévue pour le 5 mai 2025 », a affirmé le ministre Gilbert Bawara.
La transition vers la 5e République
Ainsi, la 5e République prendra officiellement effet au Togo, coïncidant avec la fin du mandat actuel de Faure Gnassingbé, prévue pour le 3 mai 2025. Cette nouvelle constitution vise à conférer aux dirigeants une représentativité et une légitimité accrues. Comme l’a souligné Gilbert Bawara, « La Constitution de la cinquième République confère aux dirigeants du pays une représentativité et une légitimité larges, plus fortes et plus solides ».
La mise en place de la 5e République au Togo constitue une étape décisive pour le pays. Les prochaines semaines seront déterminantes, avec la proclamation des résultats par la Cour constitutionnelle, la nomination des 20 sénateurs, et l’installation des nouvelles institutions. Ces étapes marqueront la fin de la transition politique et le début d’une nouvelle ère pour le Togo, sous l’égide de la nouvelle constitution, offrant un cadre plus représentatif et légitime pour les dirigeants du pays.